Toulouse noir et blanc
TOULOUSE
Quelques photos couleur traitées en noir et blanc
Basilique Saint-Sernin
Cette basilique romane, de brique et de pierre, du XIe siècle est l'une des plus grandes d’occident, elle est inscrite au patrimoine de l’Unesco.
Élevée en l’honneur de Saint Saturnin (ou Sernin), premier évêque de Toulouse, sa construction s’est étalée du XIème au XIIIème siècle.
Clocher vu de la place du Capitole et la rue du Taur
Hôtel de Pierre
L'hôtel de Bagis, de Clary ou Daguin, est un hôtel particulier situé rue de la Dalbade dans le centre de Toulouse. Il est appelé "hôtel de pierre" en raison de sa façade toute en pierre, ce qui était unique à Toulouse au XVIIe siècle
La construction d'un premier hôtel débute en 1537 sous la direction de l'architecte toulousain Nicolas Bachelier : la façade sur cour aux Atlantes en est le plus beau témoin. L'hôtel est modifié en 1611 par l'architecte Pierre Souffron qui fait construire la nouvelle façade sur rue entièrement en pierre.
Berge de Garonne vue depuis une arche du Pont Neuf
Fontaine des Puits Clos
C’est une fontaine sans eau depuis longtemps. Elle est située sur une ancienne place où se trouvait un puits. Les quatre colonnes corinthiennes, en marbre rose, proviennent de l’ancien retable de l’église de la Dalbade.
Maisons en bord de Garonne
Pont Saint-Pierre
Le premier Pont Saint-Pierre a été construit entre 1849 et 1852. C'était un pont en bois, à péage. Il reposait sur deux piles de pierres et de briques, et était renforcé par des câbles métalliques.
Lors de la grande inondation de 1875, un ingénieur de la mairie fit sectionner les câbles. Lorsque les câbles fendirent l'air, ils coupèrent l'usine Marcon situé dans le quartier des Amidonniers. Très endommagé, le pont Saint-Pierre fut confié à la ville en 1904, laquelle supprima le péage en même temps qu'elle interdit le passage des voitures.
Lors de la reconstruction du tablier, en 1927, un pont-suspendu, à l'armature métallique, fut jugée plus esthétique.
En arrière plan le dôme de la chapelle Saint-Joseph de l'hôpital de la Grave
Horloge 24 heures
C'est une horloge originale qui trône à l’angle de la rue Alsace-Lorraine et de la rue Rivals à Toulouse. Le cadran affiche 24 chiffres et non les 12 que nous avons l’habitude de voir.
Perchée au cinquième niveau de ce bâtiment classé, l’horloge égrène patiemment les heures depuis 1895. Elle a été rénovée en 1983.
A la fin du XIXe siècle, la montre existait mais était plutôt réservée aux personnes très fortunées. L’horloge 24h servait donc de référence temporelle à de nombreux Toulousains. Ce type d’horloge reste très rare.
Hôtel-Dieu Saint-Jacques
L'Hôtel-Dieu Saint-Jacques est un ancien établissement hospitalier de Toulouse. Déjà en fonction dès le XIIe siècle sur la rive gauche de la Garonne, il devient le plus grand hôpital toulousain à la suite de ses nombreux agrandissements aux XVIIe et XVIIIe siècles. L'édifice est inscrit puis classé monument historique en 1986 et 1988, et les derniers malades quittent les bâtiments en 1987.
Pont Neuf
Au Moyen-Age, 4 ponts en bois traversaient la Garonne : le pont de Comminges, le pont Vieux, le pont Neuf et le pont du Bazacle. De ces 4 ouvrages, un seul est resté : le pont Neuf. Ses travaux commencent en 1543 par la première pile, continués par la 2e pile l'année suivante, la 3e en 1553, la 4e en 1560, la 5e en 1576, la 6e en 1579. Tout s'achève en 1632.
Pont Neuf de nuit, à droite un bout de l'Hôtel Dieu
La Daurade
La basilique Notre-Dame la Daurade, est une église Toulousaine ayant titre de basisique mineure. Elle se situe le long des quais de la Garonne à côté de l'école des Beaux-Arts. C'est une église apparemment sans clocher, à la façade classique, dont on peut mieux apprécier l'architecture de l'autre côté du fleuve : on aperçoit alors un petit clocher sous-dimensionné. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 1er février 1963
Hôtel d'Assézat
Situé à peu de distance de la place Esquirol l'hôtel d'Assézat est un hôtel particulier, élevé en 1555-1557 sur les plans de Nicolas Bachelier, le plus grand architecte toulousain de la Renaissance. Derrière un monumental portail en bois se cache une cour intérieure, rénovée en 1993. Il abrite le musée de la fondation Bemberg qui présente une collection d'art, notamment de peinture, du XVe au début du XXe siècle. Il est classé monument historique depuis 1914.
On doit ce magnifique hôtel particulier à un riche marchand, Pierre d'Assézat qui fit fortune grâce au commerce du pastel au XVIe siècle
Potail d'entrée
Cour intérieure
Musée Saint-Raymond
Le musée Saint-Raymond, ou musée des Antiques, est le musée archéologique de Toulouse ouvert en 1892. Il est installé dans les murs de l'ancien collège universitaire Saint-Raymond datant du XVI ème siècle qui voisine avec la basilique Saint-Sernin. Il conserve et présente des collections archéologiques de la protohistoire au haut Moyen Âge, essentiellement des périodes celte, romaine et paléochrétienne.
A l'origine se trouvait à cet emplacement une nécropole chrétienne remontant au IVe siècle qui s'étendait de part et d'autre de la voie romaine autour de la tombe de Saturnin, premier évêque de Toulouse à proximité de la basilique Saint-Sernin.
Fresques des arcades
Raymond Moretti est l'auteur des fresques qui ornent les arcades, la galerie des arcades, construites entre 1851 à 1854. Un bref passage sous chacun des tableaux vous apprendra la violence et la beauté de l'histoire toulousaine. Vingt-neuf tableaux colorés et vifs retracent les grandes heures de la vie de le cité. Ces fresques sont achevées en 1997
Le Capitole
Le Capitole abrite ajourd'hui l'Hôtel de ville et le théâtre de Capitole. Sa construction a été décidée par les Capitouls en 1190, afin d’y établir le siège du pouvoir municipal. Il est l’emblème de la ville et c’est l’emplacement du pouvoir municipal depuis plus de huit siècles. Le Capitole est sur la place du Capitole.
La Place du Capitole est un symbole de l'indépendance des Toulousains. En effet, ce sont les Capitouls qui obtinrent du roi la destruction de tout un pâté de maisons pour construire une grande place donnant sur le Capitole. Son plan a été dessiné par le peintre Antoine Rivalz en 1730. En contrepartie, en son centre devait être érigée une statue équestre de Louis XIV. Ce qui ne sera jamais fait.
Le Capitole et un peu de la place du Capitole
Donjon du Capitole
À l'arrière du Capitole, la tour des archives est facilement reconnaissable aux abords du square Charles de Gaulle, coiffée de son beffroi d'inspiration flamande et de sa toiture d'ardoise. Elle appartenait autrefois à l'ensemble des bâtiments municipaux dont la plupart ont disparu. C'est le siège de l'office de tourisme de Toulouse depuis 1948.
Du presque noir et blanc pour finir, temps brumeux sur Toulouse et les lampadaires de la place du Capitole